Anne Fontaine ou la madame de Staël

Anne Fontaine est une charmante femme blonde et sincère de quarante ans, mais ce n’est pas la « Anne Fontaine » des chemises bien amidonnées (photo non contractuelle donc). Je l’ai connue il y a quelques années, alors qu’elle organisait chez elle un salon littéraire bien digne de la tradition, puisque les refileurs de manuscrits se refilaient l’adresse et les auteurs sans le sous venaient manger un bout. Ils n’avaient alors pas encore publié mais s’appelaient Florian Zeller, David Foenkinos ou Nicolas Rey, qui la surnommaient madame de Staël pour ne pas dire maman. Avant tout cela, elle était libraire dans le seizième arrondissement. (suite…)

27 juin, 2008. Copinage. Laisser un commentaire.

00216 ? C’est aussi moi !

« 00216 », c’est l’indicatif qui sert à composer des numéros de téléphone vers la Tunisie.

C’est aussi le nom qu’a choisi ce magazine tunisien où j’ai eu la surprise de me trouver dans le dossier spécial « Ces Tunisiennes qui comptent », aux côtés, entre autres, de Claudia Cardinale, Janina Bey, Colette Fellous… Si ce n’est pas du communautaire positif ça !

25 juin, 2008. Actu littéraire. Laisser un commentaire.

Le Festival de Fès is opening night !

Article que j’ai publié dans le dernier Gazelle, où j’écris aussi des choses du genre : « Etre les relations publiques de ses parents », « La France des réseaux Arabes », « Au secours, mon mariage est annulé », « Bienvenue chez les Tunes », bref que du beau, que du vrai, que du neuf ! (Photo « La Graine et le Mulet »)

6 juin, 2008. Les aléas d'une goncourable. Laisser un commentaire.

Profs in the City (la vérité sur l’IUFM)

IUFM Bienvenue ! © Profs Academy
L’IUFM, l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres, est un passage obligé pour tous ceux qui viennent de passer leur concours. Pendant un an, en même temps qu’ils assurent quelques cours, ils sont considérés comme « professeurs-stagiaires » et ont une à deux journées de formation pédagogique par semaine à l’Institut (ils maîtrisent le « savoir-savant » mais il leur manque l’aspect pratique des choses), ainsi que des séminaires, un tuteur dans l’établissement où ils sont affectés, des « visiteurs » qui viennent prendre des notes sur leur façon de faire classe et les corriger. Tout cela donnant lieu à la rédaction d’un mémoire et à différentes évaluations plus ou moins ludiques dont parfois celle d’un inspecteur (il se déplace d’office pour les agrégés, mais il faut que l’on doute vraiment d’un capétien pour qu’il l’honore de son jugement salomonique). L’IUFM est le grand système contre-productif de l’Education Nationale : seuls ses employés font mine d’en défendre l’intérêt et le débat sur sa réforme refonde leur légitimité. (suite…)

3 juin, 2008. Actu littéraire. 1 commentaire.